
Les îles de Lérins – Île Saint-Honorat
Hello les (futurs) voyageurs,
Dépaysement garanti pas si loin de Paris
Même si j’adore voyager dans des pays lointains, je suis toujours partante pour des destinations proches de chez moi, que ce soit en Europe ou en France-même.
Fin mai, je suis partie avec une amie à Cannes à l’occasion d’un weekend prolongé.
Pas de dauphins pour nous
À la base, nous étions parties pour une rencontre avec les dauphins depuis Mandelieu-La-Napoule : option nage pour Marie, option photo pour moi.
Pas de chance, à cause de conditions météo défavorables en mer, la sortie fut annulée deux jours avant.
Comme nous avions déjà nos billets de train en poche, nous avons décidé d’en profiter pour visiter Cannes et ses alentours.
Le 1er soir, nous logeons dans un hôtel à Mandelieu-la-Napoule. La situation de l’hôtel étant vraiment moyenne et la piscine annoncée non accessible car encore en travaux à la veille de la saison, nous décidons de retourner à Cannes.
Sur le site Booking.com, nous trouvons une chambre dans un hôtel situé dans le « vieux Cannes », proche de la Croisette et du port. La gare SNCF étant à 5 minutes à pied, c’est vraiment pratique, car même si nous étions relativement peu chargées, nous faisions tout à pied.
Île de Saint-Honorat
Après une nuit très peu reposante en raison d’une voisine bruyante jusque tard dans la nuit, nous nous dirigeons vers le port où nous voulons prendre le bateau pour l’île de Saint-Honorat, qui fait partie de l’archipel de Lérins, qui inclut également l’île de Sainte-Marguerite où nous nous rendrons le lendemain.
Nous arrivons sur la Croisette que nous parcourons sur quelques centaines de mètres, en passant devant le Palais des Festival avant d’arriver au port.
Une mer houleuse
À 11h, pour 16,50 € par personne, nous prenons un petit ferry qui nous amène sur l’île en 15 minutes. La mer est plutôt déchaînée, je comprends mieux pourquoi notre sortie à la rencontre des dauphins avait été annulée. Le bateau bouge dans tous les sens, il affronte les vagues et l’écume qui vient même s’infiltrer à l’intérieur.
Petit aparté : en commandant en ligne à cette adresse, une petite réduction vous sera accordée ! 🙂
Le ferry s’amarre et nous descendons sur le quai. Le bateau bouge tellement que l’un des membres de l’équipe du bateau nous aide à faire le pas qui sépare le bateau de la terre ferme.
Le vent souffle fort. La météo annonçait des rafales pouvant aller jusqu’à 140 km/h.
Cela ne nous empêche pas de profiter au mieux de l’île.
Nous entamons notre découverte du lieu en prenant les petits chemins qui la parcourent. Au bout de quelques mètres, je me rends compte que j’ai perdu mes lunettes de soleil. Cela ne m’aurait pas dérangé si elles n’étaient pas adaptées à ma vue… Dire que je les traînais depuis au moins 10 ans. Elles ont parcouru le monde entier et ont affronté la chaleur, le sable, l’eau. Tanpis, elles m’auraient bien servi pour affronter le vent et la forte luminosité !
Restaurant La Tonnelle
À 13h, la faim nous tenaillant l’estomac, nous nous posons au restaurant La Tonnelle. Le menu est alléchant, nous demandons conseil au maître des lieux qui nous suggère de commencer par des fritures de poisson et de décider ensuite si nous avons encore faim et souhaitons commander un autre plat.
Nous suivons son conseil, que nous ne regretterons absolument pas. Les fritures sont juste sublimes, accompagnées de jus de citron. Nous nous régalons. Le patron du restaurant revient nous voir régulièrement pour être sûr que tout va bien. Il est très enthousiaste et s’intéresse à ses clients, cela fait vraiment plaisir à voir 🙂
Pour les visiteurs qui préfèrent manger « sur le pouce », un snack juste à côté du restaurant propose des boissons et des sandwichs.
Après-midi venteuse
L’estomac bien rempli, nous repartons à la découverte de l’île.
Le vent est omniprésent, heureusement, nous avions prévu le pull, la veste et le foulard !
Nous en prenons plein les yeux, belles vues et poussière comprises 😉
Nous avons l’impression d’être seules sur l’île tellement les rencontres se font rares.
Nous arrivons à quelques centaines de mètres d’un monastère fortifié.
Pour nous reposer du vent qui nous saoule presque de fatigue, nous rentrons dans les terres car nous voulons visiter l’abbaye de Lérins.
Quelques frères sont présents. Ils sont une dizaine à habiter de manière presque permanente sur l’île, où ils s’occupent notamment des vignes entourées d’oliviers que l’on trouve au centre de l’île.
Il est possible d’assister aux messes en semaine à 11h25 et le dimanche à 9h50, voire même d’effectuer des retraites de quelques jours pour ceux qui souhaitent se ressourcer par exemple.
Voici un aperçu des sentiers très agréables qui traversent l’île :
Nous sommes fin mai et la saison touristique n’en est qu’à son début, ce qui est particulièrement appréciable ici, car nous profitons d’un silence presque religieux, même s’il est vrai que celui-ci est quelque peu rompu par le vent dont les rafales s’engouffrent dans les arbres en faisant un bruit continu.
Nous reprenons le ferry à 15h.
Horaires des ferrys
Voici les horaires allers et retours :
Horaires aller : 9h, 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h30
Horaires retour : 9h30, 10h30, 11h30, 12h30, 14h30, 15h30, 17h
Quelques horaires supplémentaires sont disponibles du 1er mai au 30 septembre.
Toutes les informations nécessaires pour se rendre sur l’île sont regroupées sur la page consacrée aux îles de Lérins.
Bonne visite
Bonne visite à vous si vous décidez d’aller prendre un bol d’air frais et d’iode sur cette petite île loin de l’agitation de Cannes !
Bons voyages,
Emmanuelle